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COMMUNIQUE DE PRESSE N°003/DCDHE/2017 LA DCDHE CONDAMNE LES ACTES DE VANDALISME CONTRE L’EGLISE CATHOLIQUE ET DEMANDE A LA CENCO DE SE RETIRER DES ARRANGEMENTS PARTICULIERS La Dynamique Chrétienne pour la Défense des Droits Humains et de l’Environnement, « DCDHE » en sigle félicite les efforts de la CENCO pour réussir à amener les deux camps politiques adverses dont celui des signataires de la cité de l’Union africaine et l’autre de conclave de Rassemblement à négocier sur la gestion du glissement politique d’après 19 décembre 2016. La DCDHE se dit choquée des actes de vandalisme dont la paroisse de Saint Dominique de 13è Rue dans la commune de Limité est victime en profanant les objets sacrés de Dieu, Le Maître de souffle de vie des politiciens et des êtres vivants. La DCDHE estime que la RDC est un malade qui doit être urgemment acheminé à la salle d’urgence car tous les indicateurs rouges sont présents et surtout que l’on ne peut pas parler d’une société congolaise si les piliers sacrés sont discrédités, à savoir :l’autorité publique, l’autorité coutumière et l’autorité religieuse. Concernant l’autorité religieuse, la seule CENCO restait comme une sous composante crédible et influente par rapport aux autres confessions religieuses. La DCDHE ,constatant l’échec criant des dialogues entre politiciens depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, demande que le Chef de l’Etat tente avec la communauté savante pour bien réfléchir sur la gestion politique et économique de la transition et de lui proposer une feuille de route sans oublier le profil et le mode de désignation de chef du gouvernement ainsi que des ministres selon les portes feuille. La DCDHE affirme que l’erreur de ces accords politiques est d’oublier que les postes au gouvernement sont des responsabilités énormes qui obligent des profils adéquats pour répondre à des fins électorales et sociales de la population. Les deux missions du gouvernement nécessitent des personnes capables de créer des richesses que celles qui viendront se plaindre en justifiant leur inaptitude par le passé. La DCDHE estime que les Evêques catholiques devraient se retirer avec honneur de cette phase très délicate de partage de gâteau masqué sous une appellation « arrangements particuliers » pour préserver leur dignité qui risquerait d’être terni suite aux ambitions égoïstes et politiciennes des uns et des autres. Pour la DCDHE Me CARLOS MUPILI Coordonnateur National